Depuis toujours, les religieux sont le caution morale des puissants. Qu’ils bénissent les rois, justifient les inégalités ou imposent des dogmes, leur rôle est de domestiquer les esprits afin de permettre aux puissants de les asservir. L’Église catholique a sanctifié les monarchies, béni les colonisateurs, réduit les femmes au silence. Aujourd’hui, les suprémacistes hindous, les islamistes, les évangélistes ultraconservateurs poursuivent la même logique : soumettre, diviser, oppresser.’
Mais attention, critiquer ces régimes, ce serait » raciste « , disent les relativistes culturels. Vous osez dénoncer un État islamiste qui opprime les femmes ou massacre les minorités ? Vous voilà ethnocentrique ! Ces mêmes défenseurs du respect culturel crucifieraient pour une main au fesses mais sont prêts à justifier un féminicide. Deux poids, deux mesures : l’un sanctifie l’oppresseur sacré, l’autre excommunie le profane. Tout ça, bien sûr, au nom de l’émancipation.
Respect des croyances, pas des oppressions.
Qu’on soit clair : l’anticléricalisme, c’est pas la haine des croyants. Vous voulez croire en Dieu, Allah, Vishnu, Yahvé, Bouddha… ou en rien du tout ? Libre à chacun.e. Ce qu’on combat, c’est l’institution religieuse qui s’impose, dicte des lois et instrumentalise la foi pour opprimer.
Dans un monde où des femmes se font lapider pour adultère, où des minorités de genre sont exécutées sous des prétextes religieux, où des populations entières sont persécutées au nom de dieux divers, il est criminel de fermer les yeux. Soutenir ces régimes sous prétexte de respect culturel, c’est cautionner l’inacceptable.

Les clergés, cautions morales des oppresseurs.
Les clergés, sont les alliés fidèles du capital. Les religions ont toujours béni les exploiteurs, promettant le paradis aux pauvres pendant que les riches se gavent. Et qui finance ces institutions ? Pas les milliardaires : ce sont les travailleurs, pressurés jusqu’à l’os, qui paient l’addition.
Et sur la scène internationale, les religions dressent des murs là où la gauche prône la solidarité. Les guerres saintes, les croisades, les fatwas, tout ça, c’est le langage de l’extrême droite d’où qu’ils viennent. Nous, on veut un monde sans frontières, où personne ne soit jugé sur ses croyances ou sa naissance.
Renverser les autels pour bâtir l’avenir
Être de gauche, c’est choisir l’émancipation. C’est refuser les chaînes, qu’elles soient économiques ou sacrées. C’est dénoncer les oppressions, d’où qu’elles viennent. Les luttes anticléricales ne sont pas un détail, c’est le cœur de notre combat. Renverser les autels, c’est poser les bases d’une société libre, égalitaire et solidaire.
Il faudrait croire aux races et à leurs prétendues inégalités pour imaginer que l’anticléricalisme puisse être autre chose qu’une valeur émancipatrice universelle. Que vous soyez sous le joug des islamistes du Levant, des suprémacistes hindous d’orient ou des sionistes chrétiens d’occident, le menu reste rigoureusement le même : haine et oppression, servi bien chaud, accompagné d’une bonne tartine de soumission. Mais voilà, critiquer un régime islamiste ? Sacrilège ! Ce serait raciste, ethnocentré, voire impérialiste ! Ces mêmes champions du relativisme culturel vous expliqueront alors qu’un ministre islamiste coupable de corruption, de torture ou pire devrait simplement » démissionner « . Mais qu’un Occidental, coupable d’une main baladeuse à une soirée, mérite la mort civique immédiate. Et je vous passe les excuses du type on a pas a se mêler des affaires de pays qui ne sont pas les nôtres…. Comme si on se gênait pour critiquer nos ennemis politiques. Évidemment. Deux poids, deux mesures, ou plutôt, deux dogmes : l’un sanctifie l’oppresseur sacré, l’autre excommunie le salaud profane. Le tout au nom de l’émancipation, qu’ils disent.
Qu’on se le dise : il n’y a pas de compromis possible. Ceux qui tolèrent les oppressions sacrées ne sont pas des alliés. Être de gauche, c’est s’indigner face à toutes les injustices, sans exception. À bas les autels, à bas les dogmes, et vive la liberté !