Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer. Cependant, des dégâts importants ont été causés dans les espaces extérieurs du siège. Des membres du personnel de l’UNRWA ont dû éteindre eux-mêmes les feux, les pompiers et la police israélienne mettant trop de temps à arriver.
Une foule composée de manifestant·es israélien·nes a été aperçu à l’extérieur de l’enceinte du siège, dont des hommes armés, scandant « Brûlez les Nations-Unies ».
Cet évènement n’est que le dernier d’une longue liste d’attaques menées contre le complexe de l’UNRWA et ses membres : des jets de pierre contre le personnel de l’ONU, harcèlement, intimidation, vandalisme, menaces à main armée, manifestations hostiles suite à l’appel d’un élu de la municipalité de Jérusalem, etc.
Face à toutes ses menaces, le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a pris la décision de fermer le complexe, afin de garantir la sécurité du personnel, jusqu’à ce que leur sécurité soit à nouveau garantie.
Ce dernier a notamment rappeler sur X qu’il était « de la responsabilité de l’État d’Israël, en tant que puissance occupante, de veiller à ce que le personnel et les installations des Nations Unies soient protégés à tout moment. Le personnel, les locaux et les opérations de l’ONU doivent être protégés à tout moment, conformément au droit international. »