Voter, c’est renforcer l’État qu’on prétend combattre. Un texte incendiaire démonte l’illusion démocratique et fustige ceux qui ont troqué la lutte pour un bulletin.
Dans leur texte « Le Citoyennisme qui vient », les auteur·e·s ne prennent pas de pincettes : voter, même par stratégie, c’est se plier à l’État, intégrer sa machine oppressive, et devenir complice de ses violences. Ils dénoncent une partie des anarchistes qui, en glissant leur bulletin dans l’urne l’été dernier, ont abandonné toute perspective révolutionnaire.
Le texte rappelle avec virulence que l’électorat n’est qu’une extension de l’État, et que toute participation au vote valide les répressions, les matraques, et les oppressions à venir. Ils fustigent aussi l’illusion d’un moindre mal : pour eux, gauche, droite ou extrême-droite, tous participent à la domination capitaliste et étatique.
Un rappel mordant que la révolution ne se gagne pas dans les isoloirs mais dans la rupture totale avec l’ordre établi. À lire pour quiconque hésiterait encore entre lutte radicale et compromission électorale.