Gaz lacrymos contre cocktails Molotov, Les pavé d’Athènes et de Thessalonique ont vibré de rage dimanche 26 janvier. Après l’accident ferroviaire de Tempi, 57 morts, la rue accuse l’État de mensonge.
Les grandes villes grecques ont été le théâtre de violentes émeutes ce dimanche. En cause ? Un gouvernement qui, depuis l’accident meurtrier de Tempi en février 2023, tente de laver ses mains du sang des victimes. 57 morts, 85 blessés, et un conducteur désigné bouc émissaire, voilà le bilan d’une catastrophe qui a mis à nu l’incurie des autorités.
Face à cette mascarade, syndicats, politicien·nes de l’opposition et les masses en colère ont appelés à descendre dans la rue. À Athènes et Thessalonique, la police a répliqué à coups de gaz lacrymogènes et matraques, tandis que les manifestant·es répondaient avec des jets de pierres et des cocktails Molotov.
Des rassemblements similaires ont enflammé d’autres villes grecques. Une arrestation a été rapportée à Athènes, dans une répression qui cherche à museler les masses décidées à demander des comptes. La colère gronde, et elle ne s’éteindra pas de sitôt.