Ça a pété au Parlement serbe ! Des députés de l’opposition ont balancé des grenades fumigènes et des lacrymos en pleine session, transformant l’hémicycle en champ de bataille. Une action coup de poing pour dénoncer les politiques du gouvernement et soutenir les étudiants en révolte depuis quatre mois.
Tout a commencé après l’effondrement meurtrier d’une gare à Novi Sad, qui a tué 15 personnes et déclenché une vague de colère qui ne retombe pas. Face à l’inertie du pouvoir, les manifs étudiantes ont pris de l’ampleur et deviennent un vrai problème pour le gouvernement.
Hier, ça a dégénéré : alors que les députés frondeurs tentaient de se rapprocher du président de l’Assemblée, la sécu a essayé de les stopper. Réponse immédiate : des grenades fumigènes et du gaz lacrymo ont semé la panique dans la salle. Deux parlementaires ont été blessé·es, dont une gravement touchée après un AVC.
Le pouvoir tente d’éteindre l’incendie en criant à la violence et en accusant l’opposition de sabotage, mais sur le terrain, la révolte gronde. Ce n’est plus qu’une affaire de fumée, c’est une poudrière qui menace d’exploser.