À 3 heures du mat’, le 11 janvier à Nairobi, huit types armés ont déboulé chez Booker Omole, le secrétaire général du Parti Communiste Marxiste du Kenya (CPM-K), bien décidés à le buter. Mais le mec s’est pas laissé faire : dans l’altercation, il a réussi à descendre l’un des assaillants.
Pas la première histoire pour le CPM-K : y’a quelques jours, le président du parti, Mwaivu Kaluka, et deux autres membres ont failli se faire kidnapper. Ils ont fini relâchés grâce à une grosse mobilisation. Le CPM-K pointe direct du doigt Kenya Kwanza, la clique au pouvoir menée par le président William Ruto. Entre corruption à gogo et hausse des taxes, cette bande-là est déjà responsable de grosses émeutes et même de l’assaut du parlement en juin dernier.