C’était la grosse éruption cette semaine à l’Université de Cauca, en Colombie. Des cocktails Molotov balancés, des flics anti-émeute en feu, et des arrestations en pagaille… le tout dans un climat de rage des étudiants, bouffés par des galères financières qui n’en finissent plus. Et c’est pas la première fois que ça éclate. Partout dans le pays, les facs grondent, les étudiants réclament des réformes concrètes!
À Cauca, la violence grimpe à chaque accrochage avec la police. Lors des derniers heurts, les flics ont même dégainé des armes à feu. Pas de morts, heureusement, mais la tension est à son comble.
Et dans tout ce bordel, on a Gustavo Petro, le premier président de gauche de Colombie, qui avait promis de foutre en l’air l’ESMAD, la brigade anti-émeute tristement célèbre pour sa répression sauvage. Petro avait aussi causé de belles réformes pour alléger le poids des frais et des dettes étudiantes. Mais voilà, tout ça, c’est resté du vent pour l’instant. Les étudiants, eux, se retrouvent à revivre les mêmes galères, alors qu’ils avaient porté Petro au pouvoir après la » grève nationale » de 2021.
Aujourd’hui, la patience s’épuise, et la colère se transforme en flammes.