Decathlon : sous les tentes, l’exploitation, le business avant tout

Derrière ses produits à bas prix, Decathlon cache une réalité crasse : travail forcé, salaires de misère et déforestation. Une enquête Disclose révèle comment l’enseigne maximise ses profits sur le dos des plus précaires.

Selon l’enquête de Disclose, l’enseigne s’approvisionne chez des sous-traitants asiatiques qui pratiquent le travail forcé, emploient des adolescent·es et contournent les normes sociales. Le Bangladesh, où Decathlon considère les salaires de misère comme un  » atout « , abrite des usines qualifiées de  » clandestines  » où les audits sont inexistants.

En Chine, l’enseigne est directement impliquée dans l’exploitation des Ouïghours, contraints au travail forcé dans ses chaînes de production. Au Brésil, elle profite d’un cuir issu de la déforestation illégale, participant à l’anéantissement de l’Amazonie. Et tout ça, pendant que la famille Mulliez, propriétaire de Decathlon, empoche des milliards.

Décathlon clame son engagement pour un  » approvisionnement responsable « , mais les chiffres parlent : sur une paire de baskets pour enfants vendue 25 euros, seuls 2,84 euros reviennent aux ouvriers. Pendant que les clients montent la tente  » 2 secondes « , Decathlon érige un modèle d’exploitation bien rodé. Un champion, oui, mais pas du sport.