Six militant·es ont grimpé dans les arbres d’Hossegor pour dire » stop » à la ligne à très haute tension (THT) qui doit relier la France et l’Espagne. Le projet ? Tirer 300 bornes de câbles sous l’océan d’ici 2027. Un chantier qui met en danger des espèces protégées dans un coins naturels précieux.
Les » écureuils » tiennent bon grâce aux habitant·es qui les ravitaillent. » On a reçu énormément de soutien de la part des habitants « , explique Kiwi, l’une des perchées. » J’ai la lutte joyeuse « , lance-t-elle avec un sourire qui en dit long, assise près d’une bâche pleine de bouffe et de dons.
Le collectif Stop THT 40 pousse pour un autre tracé, le long de l’autoroute A63, déjà bétonnée. Une idée validée par le Conseil national de protection de la nature (CNPN) en 2022, mais envoyée balader par RTE, qui parle de » contraintes techniques « .
Pour l’instant, les » écureuils » restent agrippé·es à leurs branches. Et soyons certains qu’iels ne lâcheront pas l’affaire de sitôt.