Fini le discours pseudo-social du Rassemblement National. Sous l’influence de conseillers issus de la bourgeoisie versaillaise, Marine Le Pen et ses sbires abandonnent leurs promesses de façade pour s’aligner sur un programme pro-médef : flat tax maintenue, ISF oublié, suppression des impôts de production, allègements pour les héritiers fortunés… Une politique qui sent bon le Macronisme de 2017, selon un ponte du CAC40 interrogé par Libération.
Le RN montre son vrai visage : celui d’un parti qui joue du pipeau social pour choper les voix des classes populaires, avant de les sacrifier au profit des rentiers et du patronat. Le problème ? Ça commence à se voir. Déjà en 2024, une analyse de BFM Business démontrait que le programme du RN profitait avant tout aux riches héritiers, traders et grosses fortunes.
Dans les cercles du pouvoir, l’extrême droite est désormais bien installée. Champagne à la main, Sébastien Chenu badine avec les grands patrons et les macronistes. Pendant ce temps, les classes moyennes et populaires qui avaient cru à la mascarade sociale du RN risquent de découvrir, une fois de plus, que ce parti roule pour les nantis.