Les urnes s’ouvrent ce dimanche 12 janvier en Isère pour une législative partielle convoquée après la démission d’Hugo Prevost (LFI), accusé d’agressions sexuelles. En lice, Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, porte les couleurs de la France insoumise et traîne derrière lui le soutien hésitant des autres forces de gauche.
Face à lui, Camille Galliard-Minier, macroniste, tente de reconquérir la circonscription, malgré des dissidences dans son propre camp. Et pendant ce temps, Raphaël Glucksmann, satellite du PS, refuse de soutenir Louffok, confirmant que la gauche préfère ses querelles d’égos aux vrais combats.
Le résultat ? Un score qui, quelle que soit l’issue, sera brandi comme un » test » pour la gauche. Plus ou moins de 25 % pour Louffok, et ce sera soit un désaveu, soit une victoire forcée dans cette soupe tiède d’alliances à contre-cœur.
Mais franchement, que ces jeux d’appareil intéressent encore quelqu’un relève du miracle. Pendant que la gauche institutionnelle s’égare dans ses calculs, les gens crèvent de précarité et les vrais combats attendent. Laissons-les s’écharper dans leurs petits cercles : nous, on préfère la lutte, la vraie.