À Lorient, ce dimanche, 1 700 personnes ont battu le pavé pour une Bretagne ouverte et solidaire. À l’appel d’une centaine d’assos et de collectifs, la manif régionale a fait trembler les murs… et quelques vitrines.
Résultat : des tags bien sentis, des collages à la pelle et quelques devantures qui n’ont pas tenu le choc. Le local du PS a goûté à la colère populaire, tout comme des agences d’intérim et des banques. Parce que le fascisme et la précarité, c’est la même soupe servie par des larbins du capital.
Les keufs ont tenté d’écraser la contestation à coup de lacrymo, comme d’hab’. Mais Emen face, ça a répondu sec : mortiers et pavés en guise de réplique.
Trois interpellations au final, mais une chose est sûre : la rue appartient à celles et ceux qui la prennent. À Lorient, la messe est dite : pas question de laisser les raclures d’extrême droite s’installer peinard.