Dans la nuit du 23 août 2024, un groupe de saboteurs a frappé un grand coup en incendiant un pont ferroviaire de la compagnie Portland and Western, qui surplombe la rivière Willamette entre Lake Oswego et Milwaukie, dans l’Oregon. Cet acte n’a rien d’anodin : il s’inscrit dans une guerre ouverte contre l’industrie destructrice qui ravage la planète sous couvert de » progrès » et de » développement durable « .
Le pont en question n’est pas qu’un simple morceau d’infrastructure ; il est un maillon essentiel dans la chaîne de transport des matériaux industriels qui nourrissent la machine capitaliste, avec son lot de marchandises écocidaires comme le pétrole, les produits pétrochimiques, le papier, les agrégats, et le bois. Parmi les principaux clients qui profitent de cette voie ferrée, on retrouve des géants tels que Stimson Lumber Company et Exxon Mobile, tous complices dans la destruction de la terre.
En s’attaquant à ce pont, les saboteurs ont frappé directement au cœur de l’infrastructure industrielle, paralysant temporairement le trafic ferroviaire et obligeant les convois à être réacheminés, provoquant potentiellement des perturbations à grande échelle. Cet acte s’inscrit dans une dynamique plus large, rejoignant des actions similaires à travers le monde, visant à mettre un frein à la dévastation perpétrée par les multinationales et les gouvernements qui les soutiennent.
Cet incendie, loin d’être un simple acte de vandalisme, est une déclaration de guerre contre la civilisation industrielle et une preuve que la résistance s’organise et se renforce. Les saboteurs envoient un message clair : tant que l’industrie continuera à piller et à détruire, il y aura toujours des gens prêts à riposter, à défendre la planète par tous les moyens nécessaires.