Quand les oligarques prenne le pouvoir sur les rédactions: Le grand ménage de printemps à Marianne

Polony dégagée, Müller qui claque la porte : à Marianne, c’est le grand ménage de printemps. Sauf que ce ne sont pas les lecteurs qui passent le balai, mais les actionnaires.

BHL qui appelle à virer la cheffe de la rédaction, Kretinsky qui pèse sur les lignes éditoriales, Olivennes qui exécute — tout ça pue le la censure capitaliste. Quentin Müller dénonce une bascule pro-israélienne, la censure rampante, les pressions sur les journalistes trop critiques. Il se casse, droit dans ses bottes, pendant que la maison se repeint aux couleurs de l’imperialisme pro génocide.

On ne versera pas une larme pour Polony — pas notre camp. Mais on alerte : quand même les réacs se font éjecter par plus réac qu’eux, c’est que le rouleau compresseur libéral est lancé à pleine vitesse. Les médias aux mains des riches, c’est pas nouveau. Mais là, c’est l’étouffoir total.