Dans les camps de déplacé·e·s de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les viols et violences sexuelles explosent. Depuis janvier, l’avancée de la milice M23 a jeté plus de 237 000 personnes sur les routes. Les conditions de vie dans ces camps, déjà précaires, se détériorent face à la montée des attaques armées.
L’ONU tire la sonnette d’alarme, décrivant cette crise humanitaire comme » l’une des plus alarmantes au monde, mais largement ignorée « . Depuis 1998, les conflits dans cette région, riche en minerais, ont coûté la vie à six millions de personnes et déplacé sept millions d’autres.
Le M23, groupe armé dominant, est accusé d’être financé par le Rwanda, un pays accusé de tirer profit du chaos pour contrôler le trafic d’or, vital pour ses finances. Alors que les combats continuent, la communauté internationale reste largement silencieuse, laissant les populations civiles payer le prix fort.