Le thermostat du Sahel explose et les scientifiques pointent du doigt notre mode de vie. Une récente étude de World Weather Attribution déclare le réchauffement climatique « d’origine humaine » responsable de la vague de chaleur torride du 1er au 5 avril, une période durant laquelle Mali et Burkina Faso ont compté leurs morts par dizaines. Un phénomène climatique aussi extrême qu’il ne devrait théoriquement survenir qu’ »une fois tous les 200 ans » se manifeste désormais avec une régularité alarmante.
L’accusation est claire : notre addiction aux combustibles fossiles et notre négligence écologique transforment des régions entières en fours crématoires. Cette étude sonne comme un réveil brutal, rappelant que les actions des pays industrialisés ne brûlent pas seulement ici, mais incendient surtout des communautés à des milliers de kilomètres.