Europe complice du carnage migratoire
Le 24 juin 2022 restera comme une journée de deuil et d’indignation, marquée par le massacre brutal de jeunes migrants africains à Melilla. Ces hommes et femmes cherchaient simplement un refuge, une vie meilleure, mais ont trouvé la mort face à des politiques migratoires européennes impitoyables. Les récits poignants de survivants décrivent une scène de chaos et de désespoir, où des vies ont été perdues dans des circonstances tragiques et évitables.
Diallo Ablaye, président fondateur de l’association Afrique Amérique du Sud et Caraïbes (ASAC), souligne l’urgence d’une réponse internationale ferme et juste face à cette tragédie. Il dénonce l’indifférence et la complicité des autorités européennes, qui ferment les yeux sur les conséquences mortelles de leurs politiques de fermeture des frontières.
Pour Ablaye, ce massacre n’est pas seulement une violation des droits humains fondamentaux, mais aussi un symbole de la cruauté néocoloniale persistante et de l’injustice sociale à l’échelle mondiale.Alors que les gouvernements espagnol et marocain se rejettent la responsabilité, les voix pour la justice et la dignité des victimes se font entendre de plus en plus fort. Il est crucial que cet événement ne soit pas oublié et que les responsables soient tenus pour comptables de leurs actions.