Trump, le Groenland et le Panama : un remake colonial made in 21e siècle

Donald Trump a encore frappé. Selon lui, le contrôle américain sur le Groenland serait une « nécessité absolue ». Rien que ça. Pas de gants, pas de diplomatie, juste un bon vieux fantasme colonial déguisé en projet stratégique. Et pour orchestrer cette reconquête des glaces, Trump veut nommer Ken Howery, co-fondateur de Paypal et ancien ambassadeur en Suède, comme ambassadeur au Danemark. Un CV parfait pour gérer une « transaction arctique ».

Le Premier ministre groenlandais, Moute Egede, n’a pas tardé à réagir, critiquant ces ambitions expansionnistes dignes d’un autre siècle. Pendant ce temps, le Danemark triple sa mise : une augmentation de 1,5 milliard de dollars dans la défense du Groenland. Visiblement, Copenhague n’a aucune envie de céder l’île aux caprices de l’oncle Sam.

Mais ce n’est pas tout. Trump a aussi évoqué une potentielle réclamation sur… le canal de Panama, qu’il considère comme un prêt temporaire des États-Unis. Apparemment, entre ses rêves de « racheter » le Groenland et de récupérer un canal, Trump se rêve en chef des retours de marchandise. Colonisation 2.0 ou simple mégalomanie ? Difficile de trancher. Mais une chose est sûre : avec Trump, les ambitions impériales ne prennent pas de vacances.