Trump vire ses chiens de garde : la libéralisme en miettes

En pleine nuit, Trump a dégommé au moins 12 inspecteurs généraux, ces  » chiens de garde  » censés surveiller les abus de l’administration. Une purge qui inquiète et met la démocratie en péril.

Pas encore une semaine à la Maison Blanche, et Trump frappe déjà fort. Vendredi soir, dans ce qui est décrit comme une  » purge nocturne « , au moins 12 inspecteurs généraux, chargés de surveiller l’action des agences fédérales, ont été virés sur-le-champ. Les départements de la Défense, de l’Intérieur et de l’Énergie, entre autres, sont touchés. Ces fonctionnaires indépendants, souvent appelés  » chiens de garde « , traquent fraudes, abus et gaspillages au sein du gouvernement.

Derrière cette manœuvre ? Un objectif clair : museler toute opposition à son programme climatosceptique et anti-immigration. Même des personnalités qu’il avait lui-même nommées lors de son premier mandat n’ont pas été épargnées.

Elizabeth Warren dénonce une tentative de démanteler  » les contrôles de son pouvoir  » et de faciliter une corruption massive. Pendant ce temps, Trump a confié à Elon Musk une commission pour  » restructurer la bureaucratie « , attisant encore les inquiétudes sur l’avenir du libéralisme en américaine.