Sabotage à Vincennes : Les JO sous tension

À deux pas de Paris, le château de Vincennes, symbole de l’oppression, est en proie à des sabotages en pleine frénésie olympique. Entre les “fans-zombies” scotchés à leurs écrans géants et l’expo militaire “Une armée de champions”, on croyait le lieu bien gardé par une armée de flics et de soldats. Pourtant, les saboteurs ont frappé.

Le 29 juillet, des câbles de fibre optique sous les douves sont sectionnés. Réparés à la hâte, ils sont de nouveau coupés la nuit suivante. Résultat ? Des milliers de spectateurs privés de retransmissions olympiques, et une panique chez les autorités. Le procureur de Paris, qui a repris l’affaire, refuse de parler de sabotage, car pour eux, ce terme est “réservé aux atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation”.

Voilà où on en est : le pouvoir se perd en querelles sémantiques pendant que des actes de résistance se multiplient sous son nez. Au lieu de s’interroger sur les causes de cette révolte, les autorités préfèrent minimiser les actions des saboteurs.