Après sept semaines de lutte acharnée, les ouvriers grévistes de Boeing ont finalement accepté un accord salarial et ont mis fin à leur mouvement. Les gars qui bossent sur les 737 MAX, 767 et 777 s’étaient levés le 13 septembre, exigeant une hausse de 40 % de leurs salaires et le retour d’un plan de pension de retraite viré il y a dix ans.
Après avoir envoyé bouler deux offres bidons, le syndicat des machinistes IAM-District 751 a fini par dire oui à 59 % à un deal presque à la hauteur de leurs demandes salariales. Mais pour le plan de retraite, c’est la douche froide : toujours pas rétabli.
Cette grève historique, qui a flingué plus de 10 milliards de dollars aux caisses de Boeing et de ses sous-traitants, a fait suer le nouveau patron, Kelly Ortberg. Les ouvriers, moteurs de la prod de ces bêtes de l’air, ont prouvé que sans eux, tout le business s’écroule. Leur lutte, c’est celle de tous les prolétaires qui se battent pour leur dû face aux géants qui s’en mettent plein les poches.