Alors que depuis cet été la Turquie bombardait le Rojava (les territoires kurdes en Syrie), suite à l’attaque menée sur le siège des industries de défense du 23 octobre (depuis revendiqué par le PKK), l’offensive s’est encore intensifiée. Les bombardements et les milices ne s’en prennent pas qu’aux « intérêts du PKK » mais aussi à des structures civiles. Entre le 21 octobre et le 3 novembre, 17 personnes ont été tuées sur plus de 1000 attaques.
De plus, trois maires pro-kurdes ont été destitué de leur poste dans des villes au sud-est du pays. Cela fait suite à l’arrestation d’un maire d’arrondissement d’Istanbul pour de soit-disant le lien avec le PKK. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement autoritaire s’en prend aux décisions démocratiques pour affaiblir l’influence des mouvements kurdes et de tout parti d’opposition. A leur place des gouverneurs nommés par l’état ont été institué.