Ça pète en Bolivie. Hier, les partisans du Mouvement vers le socialisme (MAS) ont foutu un beau bordel en s’affrontant violemment. D’un côté, les fidèles d’Evo Morales, de l’autre, ceux de Luis Arce. Résultat ? Des pétards qui volent et des pierres qui pleuvent. La cause de cette guerre de clans ? La lutte pour savoir qui sera le candidat du MAS en 2025.
Tout ça a éclaté au début de la marche de six jours menée par Morales, parti de la ville rurale de Caracollo en direction de La Paz. Son objectif ? La tête d’Arce, qu’il veut déloger pour reprendre sa place de président. Pas compliqué, Morales crie au coup d’État et accuse Arce de trahir le parti.
Les pro-Arce, eux, ont organisé une contre-manif pas loin du départ de la marche. Mais, histoire d’éviter un carnage, le gouvernement leur a demandé de dégager. Morales a pu continuer son petit show et va poursuivre sa marche aujourd’hui. Reste à savoir si la situation va s’enflammer encore plus d’ici lundi…