Dans un dernier acte judiciaire, la Cour de cassation a gravé dans le marbre la culpabilité de François Fillon, de son épouse Penelope, et de son ex-suppléant Marc Joulaud. Le trio est désormais irrévocablement condamné dans la sordide affaire des emplois fictifs qui a secoué la politique française. Bien que la sentence de l’ex-Premier ministre doive être recalibrée, le verdict est clair : détournement de fonds publics, complicité d’abus de biens sociaux, et recel : un triptyque de délits qui leur colle à la peau.
Les salaires de complaisance octroyés à Penelope Fillon, financés par l’Assemblée, le Sénat et la Revue des Deux Mondes du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, représentent plus qu’une simple malversation financière. Ils symbolisent un mépris flagrant des politicards pour le bien commun.