L’AfD, parti d’extrême droite allemand, enchaîne les victoires électorales. Face à un parti xénophobe et raciste, des parlementaires et de simples citoyens demandent son interdiction. La procédure, rarement utilisée, est prévue par la Constitution.
Une association d’avocates et avocats y pense depuis plusieurs mois, rassemblant autour d’elle des syndicalistes, des militant·es climatiques, ou de simples citoyen·nes. » Nous pensions qu’il fallait faire quelque chose en plus. Les manifs, c’est bien, mais ça ne suffit pas « , témoigne Georg Wissmeier. Le groupe » Interdire l’AfD maintenant » se forme en juin.
Il s’appuie sur un article de la Constitution allemande. L’article 21 précise que » les partis qui, par leurs objectifs ou par le comportement de leurs partisans, tendent à porter atteinte ou à supprimer l’ordre fondamental libre et démocratique ou à mettre en danger l’existence de la République fédérale d’Allemagne, sont anticonstitutionnels « .