Les manifestations étudiantes au Bangladesh se poursuivent avec une détermination sans faille, en dépit des appels à la cessation des hostilités par les dirigeants étudiants, actuellement détenus par la police.
Depuis onze jours, le gouvernement de Sheikh Hasina impose une coupure d’Internet et une répression brutale, tentant de briser l’élan des manifestants. Pourtant, des milliers de manifestants demeurent en détention, et la Première ministre persiste à ignorer les appels à la libération des prisonniers, refusant également de présenter des excuses pour les morts survenues lors des manifestations.
Un bilan tragique
Depuis le début des manifestations le 1er juillet, la police a tué au moins 210 personnes et arrêté plus de 2 500 autres. Face à cette résistance, le gouvernement a imposé un couvre-feu national, ordonnant aux forces de l’ordre de » tirer à vue » pour disperser les rassemblements étudiants.
Malgré la brutalité des mesures gouvernementales, les étudiants bangladais continuent de se battre pour leurs droits et leurs libertés, défiant une répression qui ne semble connaître aucune limite.