Des dizaines de milliers de Palestiniens se retrouvent à nouveau poussés vers une marche de la mort, contraints de quitter leurs foyers alors qu’Israël a émis de nouveaux ordres de déplacement vers le sud et le centre de Gaza. Malgré les promesses de zones « sûres », Israël a lancé plusieurs attaques sur Khan Younis et a élargi les ordres de déplacement vers le centre de Gaza, en ciblant particulièrement Bureij et Nuseirat.
Depuis plus d’une semaine, des Palestiniens, piégés sans nourriture, eau, ni médicaments, sont restés incapables de fuir après que l’armée israélienne a ordonné l’évacuation de l’est de Khan Younis. Le désespoir s’intensifie alors que les attaques continuent de frapper des zones désignées comme refuges.
Des camps de réfugiés surpeuplés et bombardés
Bureij et Nuseirat, déjà parmi les camps de réfugiés les plus surpeuplés de l’enclave, accueillent maintenant des Palestiniens déplacés du nord et du sud de Gaza, cherchant un abri dans cette zone médiane. Mais même ici, la sécurité est une illusion. Peu après l’émission des ordres de déplacement, Israël a bombardé ces zones, transformant les refuges en pièges mortels.
86 % de Gaza sous ordres de déplacement
L’UNRWA a révélé une situation alarmante : 86 % de la bande de Gaza est actuellement soumise aux ordres de déplacement israéliens. Ce chiffre effrayant illustre l’ampleur de la crise humanitaire, où presque toute la population de Gaza est forcée de se déplacer, souvent vers des destinations qui ne sont pas plus sûres que celles qu’ils quittent.
La situation en Gaza est un témoignage brutal de la souffrance humaine infligée par les ordres de déplacement et les attaques incessantes, laissant les Palestiniens sans espoir de sécurité et avec de moins en moins de ressources pour survivre.