Le 5 mars 1906, les États-Unis ont signé l’un de leurs pires massacres coloniaux aux Philippines. Pendant trois jours, l’armée américaine a pilonné sans relâche le cratère du volcan éteint Bud Dajo, où s’étaient réfugiés des Moros insurgés. Pas de distinction entre combattants et civils : les bombes et les baïonnettes ont tout balayé. Sur les 1 000 personnes présentes, seules six ont survécu.
Les soldats, fiers de leur carnage, ont même posé pour la photo, debout au milieu des cadavres – hommes, femmes, enfants. Un bain de sang que Washington a tenté de maquiller ça grande » victoire militaire « . Mais derrière la propagande, Bud Dajo reste un des pires crimes impérialiste des USA aux XXeme siècle.