Quatre morts, dont un enfant, et des blessés en pagaille. Voilà comment le Cameroun répond aux ouvriers qui osent réclamer leurs salaires. À Nkoteng, les travailleurs de SOSUCAM, filiale du groupe français Somdiaa, ont bloqué le site pour exiger leur dû. La réponse ? Matraque, Flingues et barreaux.
À Mbandjock, même scène : routes bloquées, plantations incendiées, et la rage qui monte. Faut dire que ça fait des mois que ces ouvriers triment pour rien pendant que la boîte continue de remplir les poches de ses actionnaires, dont l’État camerounais, qui détient 26 % de l’entreprise qui préfère envoyer les flics tirer sur les grévistes que remplir ses obligations.
CIl font de leurs balles un putain d’avertissement pour tous ceux qui voudraient lever la tête. alors qu’ils sachent que chaque balle tirée n’as toujours eu comme effet de renforcer la solidarité ouvrière.