Une nouvelle saloperie pour la surveillance de masse. L’outil Geospy, une intelligence artificielle capable d’analyser des images et de localiser précisément des lieux, est déjà dans les mains des forces de l’ordre. Officiellement, ça sert à « retrouver des endroits impliqués dans des enquêtes ». En réalité ? Un œil toujours plus intrusif sur les manifestations et les mouvements sociaux.
Déjà utilisée pour remonter des parcours militants, l’IA pourrait aussi séduire les militaires. En terrain de guerre, elle pourrait aider à « l’identification de positions ennemies ».
Avec Geospy, plus question d’être un visage dans la foule. La machine compare les images, recoupe les données et remonte à l’origine des clichés. Une simple photo postée sur les réseaux peut suffire pour identifier où et quand elle a été prise. Un outil au service d’un État qui raffole déjà des drones, de la reconnaissance faciale et des lois répressives.
Toujours plus de contrôle, toujours moins d’anonymat. La question, c’est : jusqu’où vont-ils aller avant qu’on arrête de les laisser faire ?