Sous-traitance, bas salaires, conditions pourries : la grève éclate a Science Po

Ils bossent dans l’ombre, ils nettoient la crasse de nos futurs « élites » et ils refusent de courber l’échine. Les agent·es d’entretien de Sciences Po sont en grève, dénonçant des conditions de taf intolérables et une direction qui se planque derrière la sous-traitance.

77 agent·es d’entretien de Sciences Po ont cessé le travail ce jeudi, avec le soutien de la CFDT Francilien de la Propreté. Motif ? Un mépris institutionnalisé : sous-effectif, salaires minables, primes inexistantes et une pression constante pour faire toujours plus avec toujours moins.

Derrière le prestige d’un institution, l’exploitation d’une classe

Le nombre de salarié·es divisé par deux, des tâches réparties à la hache et des heures qui disparaissent des plannings. Pas de quoi inquiéter la direction, qui fait mine de ne pas être concernée et se planque derrière les boîtes de nettoyage sous-traitantes. Classique : on exploite en cascade pour éviter d’avoir à rendre des comptes.