Syrie: entre chaos, ingérences et nouvelles alliances

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré mercredi que les sanctions de l’UE contre la Syrie, qui entravent actuellement l’acheminement de l’aide humanitaire, pourraient être levées rapidement. Ces propos font suite aux récentes décisions du département du Trésor américain d’accorder à la Syrie un assouplissement de six mois de certaines sanctions.

Selon le Financial Times, Berlin mène une nouvelle campagne en faveur d’une levée à l’échelle de l’UE de certaines sanctions contre la Syrie, sous réserve de réformes politiques et de leadership syriennes qui protégeraient les minorités et les droits des femmes.

Les combattants armés de la cellule d’opérations Sud du sud de la Syrie ont hésité à rendre leurs armes aux nouvelles autorités de facto de Damas, selon l’AFP. Ils ont refusé de rendre leurs armes mais ont souligné leur volonté d’être intégrés dans une nouvelle structure militaire.

Le Comité israélien Nagel a soumis des recommandations concernant sa stratégie de défense au gouvernement israélien, soulignant le risque que des factions syriennes s’alignent sur la Turquie comme une menace nouvelle et puissante pour la sécurité d’Israël.

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a intensifié sa rhétorique nationaliste, s’engageant dans un récent discours à prendre des mesures énergiques contre les forces dirigées par les Kurdes en Syrie, qui, selon lui, menacent sa vision d’une  » Turquie sans terrorisme « .