Trump relance la machine à tuer au Yémen

80 morts, des enfants sous les décombres, et une invasion qui se profile. Le retour de Trump, c’est aussi le retour des massacres impérialistes au Moyen-Orient.

C’est un carnage. Le 17 avril, les États-Unis ont bombardé à grande échelle le terminal pétrolier de Ras Isa, dans la province de Hodeida. 80 morts, 150 blessés : c’est le bilan des frappes les plus meurtrières depuis le début de l’opération “Rough Rider”, déclenchée après le retour de Trump à la Maison Blanche. Deux jours plus tard, rebelote : Sanaa et Hodeida sont à nouveau pilonnées, faisant au moins 12 morts supplémentaires.

Et ce n’est pas tout. En embuscade, l’Arabie Saoudite et les Émirats se préparent à relancer la guerre civile. Leur rêve ? Rentrer dans Sanaa en parade, sous les applaudissements des actionnaires de Total et Aramco. Profitant de l’affaiblissement iranien, ils comptent bien profiter du chaos pour écraser les rebelles et remettre le pays au pas.