Ce vendredi 28 mars, Donald Trump a relancé publiquement son obsession pour le Groenland, affirmant que les États-Unis » doivent l’avoir » et qu’il ne s’agit plus d’un caprice mais d’une nécessité vitale pour la nation. Depuis le Bureau ovale, devant des journalistes médusés, il a déclaré : » Nous ne pouvons pas vivre sans lui. Nous l’obtiendrons, d’une manière ou d’une autre. «
Pendant ce temps, son vice-président J.D. Vance débarquait à la base militaire américaine de Pituffik, dans le nord du Groenland, pour une visite surprise qualifiée de » passive-agressive » par le New York Times. Cette visite en pleine montée des tensions internationales laisse planer le doute sur les intentions réelles de Washington : simple démonstration de force ou prélude à une nouvelle tentative d’annexion géostratégique ?
Déjà en 2019, Trump avait tenté de racheter l’île au Danemark, déclenchant une tempête diplomatique. Mais cette fois, l’homme fort de la Maison-Blanche semble bien décidé à aller au bout. Un nouvel épisode dans sa diplomatie bulldozer, qui pourrait rallumer les braises d’un vieux conflit glaciaire.