Entre censure et revanche, une liberté d’expression sous conditions
Sous couvert de défendre la liberté d’expression, cet événement a été une démonstration éclatante de l’ironie et de l’hypocrisie : prôner la liberté pour mieux imposer un monologue. Éric Naulleau, figure de proue de ces joutes verbales, a lancé une attaque frontale contre ceux qu’il qualifie de censeurs, clamant que « Les censeurs seront à leur tour censurés. » Dans cet échange, la liberté d’expression est réservée à ceux qui alignent leurs idéologies avec celles de l’extrême droite, tandis que les autres voix sont soit dénigrées, soit complètement ignorées.
La manipulation des masses: Un art maîtrisé
Le festival a su exploiter les ressentiments et les peurs, transformant le palais des congrès de Perpignan en une arène où les discours de haine devenaient des plaidoyers pour la liberté. Des termes comme « déplacement progressif » et « zone humanitaire » ont été utilisés pour masquer une réalité bien plus sinistre : une incitation à la division et à l’exclusion sous le vernis de la protection de la civilisation occidentale.
Ce simulacre de festival n’a fait que renforcer la rhétorique fasciste. En prétendant sauver la civilisation, les organisateurs et intervenants n’ont fait que creuser plus profondément les sillons de la haine et de la divisions. Mais la vraie question demeure : jusqu’où iront-ils sous prétexte de défendre la liberté ?