41 ans de lutte : l’EZLN, la flamme de la révolte qui résiste encore, une lumière dans la nuit d’un néolibéralisme fascisant!

Voilà 41 ans tout pile que l’Armée zapatiste de libération nationale, l’EZLN, tient tête depuis le fond des montagnes du Chiapas. Eux, les oubliés, les méprisés, qui ont dit  » basta  » face à un monde obsédé par le profit et l’égoïsme !

Il y a 41 ans, dans la jungle mexicaine, naissait l’EZLN – l’Armée zapatiste de libération nationale. Pour beaucoup, ces mots résonnent comme un souffle d’espoir. Ce mouvement révolutionnaire a marqué les esprits et redonné des couleurs à la lutte, à une époque où le monde virait déjà aux teintes fades du capitalisme triomphant. Ce mouvement, né en 1983 d’une poignée d’intellectuels et d’indigènes en colère, s’est inspiré d’Emiliano Zapata, symbole de la révolte paysanne mexicaine, et a redonné un espoir fou à toute une génération lassée de voir les puissants écraser les plus faibles.

L’histoire commence donc en 1983 avec un groupe d’intellectuels qui, lassés des réformes cosmétiques et des trahisons politiques, décident de se fondre dans les communautés indigènes. Ils y découvrent la résistance au quotidien de peuples oubliés, spoliés de leurs terres et de leur dignité. Mais le grand coup d’éclat vient un certain 1er janvier 1994, jour où le Mexique rentre dans l’ALENA, cet accord qui livre les terres et le peuple aux multinationales. Ils ont pris les armes, occupé des villes du Chiapas, et fait entendre leur  » non  » face à l’ALENA, ce pacte commercial qui vendait leurs terres aux multinationales. Mais ce qui aurait pu n’être qu’une rébellion locale devient un cri mondial contre le néolibéralisme. Sous la pression internationale et la résistance tenace des zapatistes, le gouvernement mexicain finit par cesser les hostilités. Mais l’EZLN ne se contente pas d’une victoire militaire temporaire. Dans la forêt Lacandone, ils établissent une zone autonome, un territoire où ils imposent leur propre vision de la justice, de l’éducation, de la démocratie Dès lors, ils n’ont plus lâché le terrain, transformant leur combat en une véritable révolution!

Là où ils se sont installés, c’est un monde parallèle qu’ils ont construit : des terres collectives, des écoles pour former les gamins à une pensée libre, des cliniques gratuites pour tous, des assemblées où chaque voix compte, où la justice n’est pas achetée mais décidée par la communauté. Pas de hiérarchie, pas de patron : la vie zapatiste, c’est une expérience de démocratie directe, un pied de nez à toutes les logiques d’exploitation.

Aujourd’hui, ces villages sont plus qu’un simple territoire libre : ils sont la preuve vivante que la résistance n’est pas un rêve de poètes. Malgré les tentatives de répression et l’hostilité des puissants, ils sont toujours là, tenaces, montrant qu’il est possible de construire une société qui refuse le pouvoir et la loi du fric.

L’EZLN, c’est le rappel que, même dans un monde dirigé par les marchés et les grosses fortunes, il reste des gens qui refusent de plier. 41 ans après, leur combat est toujours une lueur d’espoir pour ceux qui cherchent une autre voie, une preuve que la dignité et la liberté, ça se construit au quotidien, à l’ombre des grandes bannières et des beaux discours.

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