À la Sorbonne, Macron joue le roi d’une Europe en carton

Emmanuel Macron, toujours aussi théâtral, s’est auto-proclamé leader d’une Europe qu’il peint comme unie et puissante lors de son discours à la Sorbonne le 25 avril. Ignorant la crise écologique, sociale et démocratique en cours, il s’est contenté de déclamer un monologue pompeux sur des ambitions édulcorées, dans ce qui s’apparentait davantage à une mise en scène électoraliste qu’à une véritable vision politique.

Un spectacle de faux-semblants à la Sorbonne

Dans l’enceinte de la prestigieuse université, Macron a transformé ce qui aurait pu être un débat académique en un show politique sans substance, jouant au guide d’une Europe qu’il contribue pourtant à désunir. Il vante des progrès industriels et technologiques qui, derrière les rideaux, cachent une série de reculs environnementaux et sociaux. La candidate Valérie Hayer, à la peine dans les sondages, doit maintenant ramer dans le sillage creux laissé par son mentor.

Des promesses écologiques creuses comme l’air

Le chef de l’État a brillé par son incapacité à adresser les enjeux cruciaux de notre époque, tels que la crise climatique, préférant se draper dans le drapeau d’une « Europe puissante ». Cette Europe, selon Macron, se construirait sur des ruines écologiques, un tissu social fragmenté et des politiques qui favorisent l’élite au pouvoir.

Critiques cinglantes face à un discours détaché de la réalité

Les opposants de gauche et les défenseurs de l’environnement n’ont pas manqué de pointer le gouffre entre les paroles du président et les actions de son gouvernement, qui aligne la France avec les forces les plus rétrogrades de l’Union Européenne. Son administration a sapé des initiatives écologiques vitales et s’est alliée aux lobbies industriels pour diluer des législations essentielles.

Macron, le magicien d’une Europe illusoire

Le discours de Macron à la Sorbonne n’a été qu’une autre manœuvre de distraction, une tentative de peindre un tableau idyllique d’une Europe qui, sous son commandement, se dirige vers une crise de légitimité profonde. Alors que le continent fait face à des défis monumentaux, Macron persiste à jouer le rôle du sauveur européen, un rôle aussi creux que son engagement envers la véritable justice sociale et écologique.

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