Canaries : Le cri de détresse des habitants contre le tourisme de masse

Le 11 avril, un groupe de onze militants écologistes a entamé une grève de la faim radicale aux Canaries. Leur combat? S’opposer à la voracité insatiable du tourisme de masse qui menace de dévorer l’archipel espagnol. Ces activistes, membres de l’association “Canarias Se Agota” (“Les Canaries s’épuisent”), lancent un ultimatum ferme contre la construction d’un méga-hôtel sur la plage sauvage de Tejita et d’un luxueux complexe résidentiel à Adeje.

Un ras-le-bol généralisé

Le 20 avril, des dizaines de milliers de Canariens ont envahi les rues, exprimant un ras-le-bol croissant face à un modèle touristique qui enrichit une minorité tout en appauvrissant et en déplaçant la majorité. L’archipel, ayant attiré près de 14 millions de visiteurs en 2023, est à la croisée des chemins.

Des décisions contestées

Mais qui pourrait être surpris par cette montée de la résistance. L’expansion touristique aux Canaries est devenue un monstre autonome, se nourrissant de la bétonisation à outrance sans égard pour les conséquences écologiques ou sociales.

Le mirage du développement

Les promesses d’un développement par le tourisme se heurtent à la réalité d’un environnement sacrifié sur l’autel du profit. Le projet, symbolisé par des chantiers destructeurs, est un affront direct à la biodiversité de l’île et à la qualité de vie de ses habitants.

Une bataille d’opinions et de chiffres

Alors que les militants fournissent des chiffres alarmants sur l’impact environnemental du tourisme, les autorités et les investisseurs continuent de pousser pour une expansion rapide, sans aucune de considération pour les études d’impact ou les alternatives viables comme le renforcement des infrastructures locales existantes.

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