À deux jours de sa déclaration de politique générale et juste avant de présenter son premier budget, Michel Barnier et son gouvernement sortent leur plan de redressement des finances publiques, qui part en vrille depuis un bon moment. On parle ici de mesures bien maquillées sous le terme » justice fiscale « , mais en réalité, c’est juste une excuse pour tailler encore plus dans les dépenses qui, devinez quoi, touchent toujours les plus précaires.
Leur idée brillante ? Un prélèvement exceptionnel de 8 milliards d’euros, notamment sur les gros groupes et une taxe sur les rachats d’actions. En gros, faire semblant de faire payer les grosses entreprises pour calmer les esprits. Mais tout ça, c’est de la poudre aux yeux. L’impôt sur le revenu, lui, ne bougera pas d’un poil. Parce que bien sûr, ce n’est pas la peine de faire contribuer un peu plus ceux qui s’en sortent déjà bien, non ?
Et pour bien enfoncer le clou, la vraie manœuvre, c’est de réduire les dépenses publiques. Ils veulent nous faire avaler que c’est pour » reprendre le contrôle « , mais tout ce qu’ils vont réussir à faire, c’est plonger le prolétariat un peu plus dans la galère. Les hausses d’impôts qui sont prévues ? Elles sont censées être pour les plus riches, mais ne rêvez pas, la bourgeoisie va à peine sentir la secousse, pendant que le reste d’entre nous va trinquer.
Ah, et il y a d’autres » bonnes » nouvelles : une énième taxe sur les grands groupes, une écotaxe automobile qui alourdira la facture des ménages, et un durcissement de la fiscalité sur les meublés type Airbnb. Comme si ça allait vraiment changer la donne pour ceux qui galèrent à joindre les deux bouts.
En bref, ce ne sont pas les grands capitalistes qui vont morfler, mais bien les petits, ceux qui triment déjà pour boucler les fins de mois.
Mesure de « justice fiscale » prévu par le gouvernement :
Pas d’élargissement de l’impôt sur le revenu / Une taxe exceptionnelle sur les grands groupes / Un alourdissement de l’écotaxe automobile / Une taxe sur les rachats d’actions / Un durcissement de la fiscalité sur les meublés de type Airbnb