Déluge de Force et Facture Salée :
L’État, en bon despote, a déchaîné sa fureur sur les opposants à l’A69. Pendant 40 jours, c’est une armée de gendarmes qui s’est acharnée, avec une détermination aussi coûteuse qu’inefficace. Entre les hélicoptères, les blindés dernier cri et une pluie de grenades, on a là un exemple frappant d’un État prêt à brûler l’argent des contribuables pour écraser la moindre contestation.
Depuis le début des travaux en mars 2023, l’État a mobilisés continuellement environ 250 gendarmes mobiles pendant près de quarante jours. En plus des indemnités et salaires, le coût d’utilisation des hélicoptères et des grenades lacrymogènes, l’utilisation des Centaures, blindés à 800 000 euros, illustre davantage legaspillage d’argent publique.
En comparant les montants dépensés pour la répression avec ceux alloués à des secteurs comme la santé publique et l’agriculture, on ne peut qu’être sidéré. Pour chaque “écureuil” militant, l’État a déboursé une somme pouvant financer des projets essentiels pour des centaines de travailleurs. La préférence pour la confrontation armée plutôt que le bien-être des classes laborieuses est clair.
Une derive de plsu en plus violente
Le silence assourdissant de la préfecture face aux demandes d’éclaircissement concernant ces dépenses révèle une opacité inquiétante. Cette absence de transparence est symptomatique d’un gouvernement qui agit dans l’ombre, ignorant les principes de reddition de comptes et de démocratie.
Cette situation n’est pas un cas isolé, mais elle s’inscrit dans une tendance plus large de l’État à opter pour la répression comme première réponse aux dissensions civiles. Le gouvernement semble avoir perdu tout sens de la mesure, préférant la démonstration de force à la recherche de solutions durables et pacifiques.
La somme vertigineuse dépensée pour museler l’opposition à l’A69 soulève des questions essentielles sur les choix budgétaires de l’État. Alors que des secteurs clés sont asphyxiés par le manque de financement, l’État semble avoir un puits sans fond pour étouffer la contestation. Ce gaspillage financier n’est pas seulement une aberration économique, c’est aussi un coup porté à l’intégrité de notre démocratie.