Scènes de guérilla urbaine sur les lieux de savoir
À Albi, un étudiant en sociologie, Matéo, devient la cible des fascistes de Patria Albiges lors d’un simple hommage aux résistants antifascistes. L’intimidation physique, l’espionnage, et les menaces deviennent leur modus operandi, transformant la vie de militants engagés en un cauchemar quotidien. Matéo et ses camarades, Élisa et d’autres, sont harcelés, suivis, et attaqués, contraints de naviguer dans un climat de terreur quotidienne orchestrée par des néofascistes qui se croient tout permis.
Cette montée en puissance des groupes extrémistes n’est pas un phénomène isolé mais une stratégie bien huilée visant à implanter durablement la terreur et l’idéologie fasciste dans les lieux de formation de citoyens de demain. L’inaction des autorités universitaires et gouvernementales face à cette vague de fascisme en dit long sur leur complicité ou leur impuissance, laissant le champ libre à l’extrême droite pour avancer ses pions sur l’échiquier social.
La Cocarde : Une arme de l’extrême droite en plein cœur des universités.
L’ascension de la Cocarde, sécrétée par les entrailles les plus sombres de l’extrême droite, témoigne d’une volonté ferme de conquérir les esprits avant les rues. Disguisés en défenseurs d’un prétendu ordre moral, ces groupes n’ont rien à offrir si ce n’est un discours empoisonné de haine raciale, de mépris pour l’immigration, et de fantasmes d’une France « pure » qui n’a jamais existé.
Face à cette menace grandissante, les autorités semblent jouer un jeu dangereux de neutralité ou de passivité, permettant à ces groupes de prospérer et de semer l’intimidation et la division au sein des populations étudiantes. L’absence de réponse adéquate et la répression des militants antifascistes ne font qu’accroître la légitimité et l’audace de ces fascistes.
Vers un soulèvement nécessaire
Le combat contre la fascisation des universités est un combat qui concerne tous les partisans de la liberté et de la justice sociale. Il est impératif que la communauté étudiante, les syndicats, et les collectifs antifascistes redoublent d’efforts pour repousser cette marée brune qui menace de submerger nos institutions. Cela passe par une vigilance constante, une solidarité inébranlable, et une résistance active contre ces idéologies mortifères.
Les universités doivent rester des bastions de la pensée critique et des sanctuaires de la diversité, pas des arènes où les fascistes dictent leur loi par la violence et la peur. Le temps de la résignation est révolu ; l’heure est à la mobilisation et à la confrontation pour garantir que nos campus restent libres de l’ombre oppressante de l’extrême droite. Il est temps de reprendre le contrôle de nos espaces, de nos discours, et de notre avenir contre les forces régressives qui menacent de nous ramener aux heures les plus sombres de notre histoire.