Cette manœuvre, loin d’être un incident isolé, s’inscrit dans une tendance troublante de répression et de déni des droits du peuple kurde en Turquie. Cet acte est un signal d’alarme, montrant une fois de plus la dérive autoritaire et l’oppression systématique des voix kurdes dans la politique turque.
Le tollé général suscité par cette décision est justifié et nécessaire. Il s’agit d’une manipulation électorale honteuse, une véritable démonstration de force du régime fasciste d’Erdogan visant à réduire au silence les voix politiques minoritaires. Cette manœuvre prive non seulement le peuple kurde de sa représentation légitime, mais démontre une fois de plus que la Turquie est une dictature islamistes.
Le parti DEM, troisième force politique au Parlement turc et défenseur des droits kurdes, qualifie à juste titre cette décision d’”illégale”. Il s’agit d’un coup porté aux Kurdes, déguisé sous un voile de légalité factice, visant à renforcer le pouvoir du régime en place au détriment de la légalité constitutionnelle. Les protestations qui ont éclaté à Istanbul et à Van sont le reflet d’une colère légitime et d’une résistance face à une injustice criante.
Les réactions des figures politiques de l’opposition et les condamnations internationales sont des signes encourageants, mais il reste encore beaucoup à faire pour contester efficacement cette tyrannie. La situation à Van est un symbole de la lutte plus large pour le droit des kurdes et la justice en Turquie, mettant en lumière la nécessité d’une résistance continue et d’une condamnation internationale plus forte.
Cette invalidation d’élection est une preuve supplémentaire de l’approche oppressive et discriminatoire du gouvernement fasciste turc envers les Kurdes et d’autres minorités. C’est une politique de peur et d’oppression qui menace également la stabilité et la paix dans la région.