En rayant l’ASS de la carte des aides sociales, le gouvernement fait preuve d’une insensibilité glaciale et d’un mépris absolu pour les citoyens qui luttent déjà pour joindre les deux bouts. Le passage forcé au RSA, présenté comme une alternative viable, est une supercherie d’une cruauté sans nom. En remplaçant l’ASS par le RSA, le gouvernement offre une main tout en coupant un bras. Ce changement, qui semble offrir un peu plus d’argent masque en réalité une perte énorme. Le RSA, avec ses restrictions draconiennes, est un piège qui ne fait qu’enfoncer les personnes dans un marasme financier plus profond, les privant de la possibilité de cotiser pour une retraite décente.
L’effet dévastateur de cette suppression sur les personnes handicapées est scandaleusement ignoré. La fin du cumul ASS-AAH laisse un vide béant, jetant à la rue ceux qui étaient déjà sur le fil du rasoir. C’est un abandon honteux des plus nécessiteux, une trahison des principes de solidarité et de protection sociale.
En outre, cette suppression est un coup bas pour les budgets des départements, déjà asphyxiés par des restrictions financières. Le gouvernement, dans un tour de passe-passe malhonnête, transfère ses responsabilités financières sur les épaules des collectivités locales, les forçant à jongler entre le soutien aux plus pauvres et le financement d’autres services publics essentiels. C’est un jeu cruel qui met en péril l’ensemble du tissu social.
La suppression de l’ASS plongera également de nombreux couples précaires sans enfants dans une pauvreté encore plus accablante, avec des pertes de revenus significatives. C’est une véritable déclaration de guerre contre les plus démunis, un acte de violence économique qui ne fait qu’aggraver les inégalités déjà béantes.
La suppression de l’ASS par le gouvernement Attal est un acte d’une hostilité inqualifiable envers les citoyens les plus fragiles de notre nation. C’est une politique de la terre brûlée, une attaque frontale contre ceux qui ont le moins, menée avec une indifférence et une cruauté qui révèlent un manque flagrant d’humanité. C’est un signal d’alarme clair de la direction sombre et dangereuse que prend notre gouvernement, une marche vers une société où l’empathie et la compassion sont foulées aux pieds au profit d’une froide logique comptable.