Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté pour un cessez-le-feu immédiat, cherchant à instaurer une paix temporaire dans la bande de Gaza durant le ramadan. Cette résolution appelle à un cessez-le-feu durable et à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s’est prononcé depuis Washington : « Nous n’avons pas le droit moral d’arrêter la guerre tant qu’il y a des otages à Gaza », déclarant avant sa rencontre avec Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, et Antony Blinken, secrétaire d’État américain.
Israël a critiqué l’abstention des États-Unis lors du vote, une position permettant l’adoption de cette résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Après l’annonce du vote, Israël a annulé la visite d’une délégation attendue à Washington.
Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a commenté : « Il s’agit d’un net recul par rapport à la position constante des États-Unis au Conseil de sécurité depuis le début de la guerre. Ce retrait nuit aux efforts de guerre et aux efforts visant à libérer les otages. »

John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche, a répondu que cette abstention ne représentait « pas un changement de cap ». Il a ajouté que les États-Unis n’ont pas voté pour le texte car il manquait des éléments « essentiels ».
L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré : « Le Hamas peut le faire en acceptant l’accord sur la table. Un cessez-le-feu peut commencer immédiatement après la libération d’un premier otage. C’est le seul moyen d’assurer un cessez-le-feu et la libération des otages. »
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué la résolution du Conseil de sécurité, exprimant sa « volonté d’engager un processus d’échange » immédiatement et « d’atteindre un cessez-le-feu permanent conduisant au retrait de toutes les forces » israéliennes.
L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a insisté sur l’importance de cette résolution pour sauver des vies, déclarant : « Cela doit être le signal de la fin de cet assaut d’atrocités contre notre peuple. »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti : « Cette résolution doit être appliquée. Un échec sera impardonnable. »