Lucie Castets s’accroche. Cette énarque, que le Nouveau Front Populaire (NFP) a proposée comme première ministre après leur victoire aux législatives, est déterminée à appliquer le programme pour lequel le NFP a été élu : rétablissement de l’impôt sur la fortune, abrogation de la réforme des retraites, etc. Mais Macron, fidèle à lui-même, a balayé cette proposition d’un revers de main. Trop « vindictive », trop ceci, trop cela. En gros, trop de volonté de faire ce que le peuple veut. « L’urgence du pays n’est pas de détruire ce qu’on vient de faire, mais de bâtir et d’avancer, » a-t-il osé dire.
Le président envisage tout de même de rencontrer Castets après les JO, non pas pour l’accepter, mais pour lui faire constater qu’elle ne dispose pas d’une majorité suffisante. C’est de la démocratie à la Macron : faire semblant de jouer le jeu tout en manipulant les règles à son avantage. Le tout en cherchant une personnalité « consensuelle » qui plairait à tout le monde, sauf au peuple qui a voté pour le changement incarné par le NFP.
Pour éviter une motion de censure, Macron et son équipe planchent sur un « pacte d’actions » élaboré par Gabriel Attal et d’autres, proposant des mesures dans la lignée de celles déjà en place. Une vraie révolution, n’est-ce pas ? En gros, la même soupe réchauffée avec quelques innovations pour faire joli. Tout ça pour continuer à gouverner en dépit de la volonté populaire.
Macron, l’ »omniprésident », joue à l’apprenti Mitterrand en prétendant qu’il va laisser le futur premier ministre gouverner. Mais qui peut y croire ? Tout ça n’est qu’une mascarade! Pendant ce temps, les athlètes français décrochent des médailles et Macron récolte les lauriers sans avoir à affronter la réalité politique. La trêve olympique lui offre un répit bienvenu, mais pour combien de temps encore ?
En attendant, Lucie Castets parcourt le pays, espérant rallier des soutiens. Elle sait que ses chances sont minces face à un système taillé pour protéger les puissants. Mais elle persiste, essayant d’incarner l’espoir d’un véritable changement face à un président qui préfère les jeux de pouvoir aux vrais défis de la démocratie.
Macron et son équipe ne veulent pas de changement, seulement de l’apparence du changement. Le vrai défi viendra après les JO, lorsque le pays devra faire face à la réalité des choix imposés par un président. Une seule solution la grève générale !