.Jean-Luc Mélenchon, fidèle à lui-même, n’a pas mâché ses mots : » Macron veut nous imposer de force son nouveau front républicain. Il veut qu’on abandonne notre programme pour s’allier avec lui. Hors de question ! «
Macron, ce champion de l’arrogance, exhorte les forces politiques à faire des » compromis » contre le Rassemblement national (RN). Et, bien sûr, il se permet de juger que la gauche n’a » pas de majorité » à l’Assemblée nationale.
Olivier Faure, patron du PS, ne décolère pas : » Le front républicain n’est pas un programme, c’est un réflexe démocratique. Macron fait un détournement coupable et conduit à la politique du pire. » Faure a bien raison, ce front républicain, c’est juste une belle excuse pour garder la mainmise sur le pouvoir.
Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, enfonce le clou : » Macron est en décalage total avec la réalité. Il pourrait se qualifier sans problème pour toutes les épreuves à la rame des JO. » Elle ne mâche pas ses mots non plus et rappelle que le Nouveau Front populaire, c’est » une pression populaire « . Et oui, Manu, ça va t’aider à nommer Castets, que tu le veuilles ou non !
Fabien Roussel, le chef des communistes, ne se fait pas prier pour dénoncer Macron : » Il est très dangereux, enfermé dans sa bulle, coupé du peuple. » Et il a bien raison. Refuser de nommer la candidate de la coalition arrivée en tête des élections, c’est une violence extrême pour le système libéral.
Allez, on se réveille, on arrête de se faire marcher sur les pieds par cette clique d’élites déconnectées. Les gens en ont marre, ils veulent du changement, du vrai. Lucie Castets à Matignon, c’est la moindre des choses après cette mascarade électorale. Mais soyons clairs elle ou un.e autres ça changera pas grand chose. Travailleurs.se sauvons nous nous même et imposons nos voix par la grève et non par les urnes !