Une boucherie que l’ONU qualifie timidement de ” véritable escalade “. Non, ce n’est pas une simple escalade, c’est une guerre d’extermination méthodique contre les populations musulmanes, orchestrée par un État qui se targue de renverser le ” rapport de force ” à coups de bombes et de missiles.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se pavane en affirmant que ces frappes massives visent à ” inverser le rapport de force ” dans le nord d’Israël. Autrement dit, il s’agit de raser le sud du Liban pour en faire une terre brûlée, où chaque bâtiment, chaque maison, chaque vie est une cible potentielle. Les propos sont clairs : Israël promet des frappes ” plus importantes ” et ” plus précises “. Et l’armée israélienne conseille cyniquement aux civils libanais de ” s’éloigner des zones utilisées ” par le Hezbollah. Comme s’il restait un seul endroit sûr dans ce territoire sous le feu continu de Tsahal !
Pendant ce temps, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, qualifie cette agression pour ce qu’elle est : ” une guerre d’extermination à tous égards “. Une guerre qui ne vise pas seulement le Hezbollah, mais bien l’ensemble du peuple libanais. Les écoles sont fermées, les rues sont désertes, et la peur se répand comme une traînée de poudre. Comment vivre quand on sait qu’à chaque instant, une frappe peut réduire sa maison en cendres ?
Et que fait la ” communauté internationale ” ? Elle assiste, impuissante, à ce massacre. L’indignation se limite à des mots, des condamnations creuses, pendant que les bombes continuent de pleuvoir. La prétendue riposte du Hezbollah, qui a ciblé deux positions militaires israéliennes, est dérisoire face à la violence démesurée de l’État israélien. Et le Hamas, lui, parle de ” crime de guerre “. Mais qui écoute vraiment ? Les victimes se comptent par centaines, mais leur sort semble ne pas peser bien lourd dans la balance géopolitique.
Depuis dimanche, les échanges de tirs se multiplient. Après les explosions de bipeurs et de talkies-walkies la semaine dernière, qui ont tué 40 personnes et blessé 3 000 autres, les raids israéliens ont visé encore plus fort. ” Plus de 150 roquettes, missiles de croisière et drones ” auraient été lancés vers Israël en réponse. La spirale de violence s’intensifie, mais c’est toujours la population civile qui trinque. Des familles entières sont décimées, des quartiers entiers sont rasés. Et pendant ce temps, Israël parle de ” sécurité ” et de ” légitime défense “. Quelle légitime défense peut justifier le massacre d’enfants ?
Il faut être clair : ce n’est pas une guerre contre le Hezbollah, c’est une guerre contre un peuple tout entier. Chaque maison, chaque rue, chaque vie est une cible potentielle dans cette stratégie de terreur. Le silence complice de la communauté internationale, qui laisse Israël agir en toute impunité, est une honte. Combien de morts faudra-t-il encore pour que le monde se réveille et mette un terme à cette boucherie ? Combien de familles endeuillées, de villages anéantis, avant que la justice prenne enfin le dessus sur la brutalité aveugle ?
Cette guerre, c’est le visage hideux du colonialisme et du racisme d’État. C’est la volonté d’anéantir une culture, un peuple, sous prétexte de sécurité. Les frappes ne s’arrêtent pas, les menaces d’Israël se font plus violentes chaque jour. Et le monde, lui, regarde ailleurs. Jusqu’à quand ?