TotalEnergies : Centenaire de l’hypocrisie climatique

Dans un tour de force cynique, TotalEnergies, à l’aube de son centenaire, a renforcé sa domination dans le secteur des énergies fossiles.

En dépit de sa prétendue adhésion à la Charte de décarbonation du pétrole et du gaz lors de la COP28, le géant pétrolier continue de propulser ses investissements dans le pétrole et le gaz. Depuis la conclusion de la COP28 à Dubaï en décembre dernier, TotalEnergies a lancé une offensive tous azimuts dans l’univers des hydrocarbures, dévoilant une série de projets et de contrats liés à l’extraction de ces énergies néfastes pour l’environnement.

D’un côté, TotalEnergies claironne son engagement pour la neutralité carbone et la transition énergétique ; de l’autre, elle célèbre le démarrage de sites d’extraction au Brésil, au Nigeria, et au Danemark. La firme a même obtenu de nouveaux permis d’exploration en Afrique du Sud et au Suriname, démontrant un attachement inébranlable aux ressources fossiles.

Dans cette course effrénée au profit, les considérations écologiques edt reléguées non pas au second plan mais au dernier. Les scientifiques et les Nations Unies appellent à une réduction significative de la production de pétrole et de gaz pour limiter le réchauffement global à +1,5°C. Or, les plans de TotalEnergies vont à l’encontre de ces recommandations, avec des investissements majeurs, notamment en Namibie pour un gigantesque gisement d’hydrocarbures.

Les déclarations vertueuses de TotalEnergies sur sa participation à la COP28 et ses engagements climatiques s’avèrent n’être que de la poudre aux yeux. Sous le vernis d’une entreprise responsable se cache un géant industriel qui ignore les cris d’alarme des scientifiques et piétine les accords climatiques internationaux pour sa propre prospérité.

TotalEnergies, avec son double jeu, alimente la crise climatique tout en prétendant lutter contre elle. Les efforts de la compagnie pour peindre une image de responsabilité environnementale ne sont qu’une façade mal peinte , derrière laquelle se cache une réalité bien plus sombre : celle d’une entreprise dont les actions en font la une des plus grandes contributrice au déclin de notre planète.

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