À chaque accusation, Habib brandit l’antisémitisme comme une carte magique. Une critique de ses actions infectes ? Antisémite ! Une remise en question de ses positions radicales ? Antisémite ! Cette manœuvre éculée vise à détourner l’attention de ses magouilles sordides. Une stratégie grotesque et détestable, qui ne fait qu’attisé la haine. Mais espérons que son antisémitisme de circonstance ne le protège pas éternellement.
Un passé trouble et des alliances douteuses
Habib n’a jamais caché son passé avec le Betar, un mouvement de jeunesse sioniste radical. Dans ses jeunes années, il faisait le coup de poing, et cette violence semble avoir façonné sa manière de faire de la politique. Au lieu d’arguments, il préfère les invectives et les insultes. Ses collègues de l’Assemblée en ont fait les frais, surtout lorsqu’il traite ses adversaires politiques de » petites connes » ou décrit la population de Gaza comme un » cancer » sur Radio J. Une petite frappe dans tous les sens du terme, incapable de se hisser au niveau des exigences qu’impose la politique.
Et puis, il y a cette amitié avec Benyamin Netanyahou. Un tandem adorable, vraiment. On imagine facilement les soirées entre amis, à planifier comment rendre le monde encore plus divisé et conflictuel. Habib se fait le fidèle laquais de Netanyahou, applaudissant à chaque fois que ce dernier décide de franchir une nouvelle ligne rouge. Une loyauté qui ferait presque passer les pires flagorneurs pour des amateurs. Son allégeance inconditionnelle à son » meilleur ami « , dépasse de loin les limites de la diplomatie classique. Il utilise son mandat pour influencer les élections en Israël, et ses actions soulèvent des questions sur où se situent réellement ses loyautés. Est-il un député français ou un agent d’influence israélien ? La frontière semble bien floue.
Habib, c’est aussi l’arrogance personnifiée. Il n’a que faire des principes républicains lorsqu’ils contredisent ses intérêts. En 2016, il n’hésitait pas à arborer sa kippa dans les couloirs de l’Assemblée nationale, ignorant délibérément la laïcité. Triple vice-président du Crif, il semble se soucier bien plus des intérêts d’Israël que de ceux des Français établis hors de France qu’il est censé représenter. Promettre de siéger » au nom de la Torah » est une insulte à la République et à ses valeurs laïques.
Fanatique ou escroc?
Visé par une enquête pour détournement de fonds publics depuis 2022, Habib est loin d’être un modèle de probité. Pourtant, il continue de se présenter comme un défenseur des valeurs morales. Son discours est truffé de contradictions, oscillant entre des déclarations larmoyantes et des éclats de violence verbale. Il prétend défendre une cause juste, mais, a l’image de son patron Bibi, ses actions révèlent un opportuniste prêt à tout pour conserver son pouvoir et ses privilèges.
Pour Meyer Habib, le fanatisme n’est pas seulement une posture politique, c’est un mode de vie. Qu’il s’agisse de ses années dans le Betar ou de son soutien sans faille à Netanyahou, tout chez lui respire l’extrémisme. Son engagement politique est guidé non par une vision pour la France, mais par un agenda personnel aligné sur les intérêts les plus radicaux d’Israël.
Meyer Habib est un exemple parfait de ce qui va mal dans la politique contemporaine. En brandissant constamment l’accusation d’antisémitisme, il cherche à se protéger de toute critique légitime. Son comportement à l’Assemblée, son passé trouble et ses alliances douteuses en font un fanatique sans envergure. Il est temps de voir au-delà des accusations faciles et de reconnaître le véritable danger que représente une telle figure dans notre paysage politique. Meyer Habib n’est pas seulement un problème pour la huitième circonscription des Français établis hors de France, il est un problème pour la République tout entière.