Un désastre politique orchestré depuis l’Élysée
La réforme du corps électoral, présentée comme un avancé démocratique, est une manœuvre politique sournoise visant à diluer la voix des Kanaks. Cette stratégie, trahit une ignorance crasse de l’histoire et un mépris profond pour les engagements pris vers un destin commun.
La gestion calamiteuse de cette crise par Macron se lit comme un roman d’horreur politique. Les rues de Nouméa se sont transformées en zones de guerre, illustrant de manière brutale l’échec du « président des riches ». Entre nominations provocatrices et décisions unilatérales, l’exécutif a réussi l’exploit de détruire des décennies de travail diplomatique, favorisant la discorde au lieu de la diplomatie.
Le mépris arrogant de Paris
L’approche de l’Élysée, marquée par une arrogance impérialiste, est un affront à la démocratie et au processus de décolonisation. Ignorant les appels au dialogue et les conseils des experts, Macron continue de diriger la Kanaki comme si elle était une simple pièce sur l’échiquier politique national. Le résultat ? Un archipel en ébullition, où la violence refait surface, poussée par les politiques néocoloniales d’un gouvernement qui semble avoir oublié la signification du mot « respect ».